Attendu au tournant après une saison 2004-2005 désastreuse, le Paris Saint-Germain n'a pas manqué son entrée dans le nouvel excercice. Les joueurs de Laurent Fournier l'ont brillamment emporté 4-1 face à Metz. Mission accomplie. Le président Pierre Blayau avait réclamé du spectacle à son arrivée aux commandes du club : quatre buts sont venus enflammer un Parc des Princes qui n'avait pas été à pareille fête depuis bien longtemps. Les supporters parisiens comptaient beaucoup, eux, sur les recrues transférées pendant l'été. Bonaventure Kalou a confirmé tous les espoirs qu'ils avaient placés en lui. Auteur du premier but et passeur sur les trois autres réalisations de son équipe, l'Ivoirien a fait frissonner de bonheur le stade de la Porte d'Auteuil, plein comme un oeuf. Visiblement heureux d'être passé d'Auxerre à Paris, Kalou n'a pas tardé à se mettre le public parisien dans la poche. Une tête puissante de l'ancien Bourguignon a trompé Grégory Wimbée dès la cinquième minute. Empruntés mais décidés, les Parisiens ont poursuivi sur leur lancée, mais les Messins ont bien résisté aux assauts de Pauleta et compagnie. Du moins jusqu'à la 38e minute. Une tentative de Momar N'Diaye repoussée par Letizi, Kalou a mené la contre-attaque qu'Edouard Cissé a conclue en glissant la balle sous le corps du gardien adverse. Ambiance de folie dans les tribunes. Le festival Kalou s'est poursuivi après la pause. Servi par l'omniprésent Ivoirien, Jérôme Rothen a aggravé le score peu après la pause d'une reprise du plat du pied gauche. De retour en Lorraine, Joël Muller a souffert et le but de la recure coréenne Ahn Jung-Hwan n'a rien changé. Une nouvelle tête parisienne, parfaitement piquée par Christophe Landrin, a parachevé l'éclatant succès du PSG. Les supporters et dirigeants ont apprécié. La saison ne pouvait pas mieux débuter.