Le PSG n'aura pas fait le déplacement pour rien. En plus de perdre face à Marseille dimanche soir (1-0) pour la première fois depuis plus de trois ans et demi (OM-PSG: 1-0 le 12 avril 2002 lors de la 32e journée de championnat), les Parisiens ont accumulé les malheurs au Stade Vélodrome. Tout a commencé par l'affaire du vestiaire parfumé à l'ammoniac. "C'est lamentable de faire cela, je n'ai jamais vu ça. Certains partenaires n'ont pas pu être strappés ou massés...", peste Sylvain Armand dans les colonnes du Parisien. «C'était n'importe quoi", lâche Bernard Mendy. "Même si ce n'est pas une excuse à notre défaite." Un incident que les responsables parisiens n'ont pas omis de mentionner dans un rapport remis aux arbitres. "Il nous était impossible de rester dans le vestiaire. Les Marseillais nous ont dit qu'il y avait des odeurs d'égout et qu'ils avaient passé un produit pour les faire disparaître... Ils se sont trompés dans les doses", rapporte Jean-Michel Moutier, le responsable du secteur professionnel parisien. Puis, les malheurs parisiens ont continué sur la pelouse. Victime d'un tacle appuyé de Taiwo à l'entame de la seconde période, Christophe Landrin pourrait souffrir d'une fracture bi-malléolaire de la cheville droite. Evacué du stade Vélodrome sur une civière, l'ancien lillois doit passer des examens supplémentaires pour confirmer le premier diagnostic du staff médical du Paris Saint-Germain. Comme si cela ne suffisait pas, la soirée s'est conclue par des jets de projectiles sur le bus parisien lors de son trajet vers l'aéroport de Marignane. Une soirée à oublier au plus vite...
|